Cheri Samba

mercredi 8 juin 2011

Concert le samedi 18 juin organisé par l'asbl Amitié, Solidarité et Environnement

L'asbl Amitié, Solidarité et Environnement pour Mwene-Ditu* (ASEM) organise un concert le samedi 18 juin, à Jemappes. Les recettes du concert serviront à financer des projets d'habitants de Mwene-Ditu. Projets dans le domaine  de l'accès à l'eau potable, de l'éducation, ou encore du reboisement.
L'événement sera aussi l'occasion pour l'asbl de présenter l'avancé des projets en cours. Un buffet de plats africains sera  également proposé. ça se passera à la salle de la Convivialité, 82 Avenue du coq, 7012 Jemappes. Pour contacter l'asbl:          
http://www.asemditu.org/contacts.htm

* La ville de Mwene-Ditu se trouve au sud du Kasaï-Oriental

perspective.usherbrooke.ca/

mardi 31 mai 2011

Aider les enfants soldats à redevenir des enfants

http://agnesart6.blogspot.com/
Murhabazi Namegabe a été recompensé au début de ce mois du Prix des enfants du monde pour les droits des enfants. Chaque jour, depuis 1992, il travaille au Bureau pour le volontariat au service de l'enfance et de la santé, (BVES), à Bukavu, dans le sud Kivu.

Cette ONG il l'a fondée afin d'aider "les enfants en situation particulière difficile". Comprenez par là des enfants en rupture familiale, mal nourris, prostitués, ou ex-détenus. Mais avec le génocide rwandais en 1994, l'ONG a du faire face à l'arrivée d'enfants non accompagnée et d'enfants soldats.  Murhabazi Namegabe aide les anciens enfants soldats à revenir à la vie civile et à redevenir des enfants. Mais la tâche est difficile car il doit convaincre les militaires et les groupes armés de rendre ces enfants.  

bukavuonline.com
Voici une interview de M. Namegabe accordée, dimanche 27 mai, à Christophe Paget pour RFI Afrique . Il y explique son travail avec les ex-enfants soldats: http://www.rfi.fr/aef_player_popup/rfi_player#  

vendredi 27 mai 2011

Didier Mbenga et maintenant Mutombo Dikembe

select.nytimes.com
C'est au tour de l'ancien basketteur star de la NBA, Mutombo Dikembe, de se (re)lancer dans le coaching de jeunes talents du basket du Congo

L'ancien basketteur porte décidemment son pays d'origine, la RDC, dans son coeur.  En 2007 déjà, il construisait l'hôpital Biamba Marie Mutombo dans la commune de Masina, à l'est de Kinshasa.

jeudi 26 mai 2011

Didier Mbenga et son projet pour dénicher les jeunes talents du basket de la RDC

http://www.daylife.com/topic/D.J._Mbenga/photos?__site=daylife
Bam! Et une pour Kinshasa! Ce magnifique jump est du Belgo- Congolais Didier Mbenga, joueur des New Orleans Hornets et double champion NBA avec les Los Angeles Lakers en 2009-2010. Mbenga a lancé un projet pour détecter les jeunes talents du basket de la RDC. Un camp sera organisé à cet effet.


Deux managers congolais sont déjà à Kinshasa. Claude Shotia, chef de cette délégation a rencontré le ministre congolais  de la Jeunesse, du Sport et des Loisirs, Claude Nyamugabo. Le but de l'opération est de promouvoir le basket congolais. Il s'agira de détecter chaque année, les jeunes basketteurs qui emergent.


Didier Mbenga à gauche. http://stevenlefebvre.wordpress.com/page/2/



Didier Mbenga débarquera en juin prochain à Kin avec quelques joueurs de la NBA. Les jeunes détectés bénificieront de bourses pour aller jouer et  poursuivre leurs études aux Etats-Unis ou en Europe.

lundi 23 mai 2011

Lutter contre les violences sexuelles faites aux femmes au Kivu

Le Prix International Roi Baudouin 2010-2011 pour le développement sera remis ce  mardi 24 mai  2011 au gynécologue congolais Denis Mukwege. Le prix de la Fondation Roi Baudouin, basée à Bruxelles, récompense et soutient des pionniers qui contribuent de manière exceptionnelle au progrès social dans les pays en développement. Denis Mukwege est directeur de l'hôpital de Panzi, à Bukavu.  Il y soigne les femmes victimes de violences sexuelles par les bandes armées sévissant au Kivu.

http://www.afrik.com/article20661.html
"Cette femme après avoir été violée, son agresseur a tiré dans son appareil génital, ce qui a amené l'urête*, une partie de la vessie. (...) Ses voisines, avec lesquelles elle cultivait, l'ont amenée chez les soeurs, à Luvungi, qui ont fait des sutures pour juste arrêter l'hémorragie. Elles ont communiqué avec l'hôpital et nous avons envoyé une ambulance pour aller la chercher. ça c'est le 8 mars ". Ce  crime d'une extrême violence se passe en 2008, au Kivu, et  c'est le docteur Mukwege qui en parle lors  d'une émission  de "Bakolo States", aux Etats-Unis. L'auditoire est à un tel point consterné  que certains laissent échapper des soupirs d'horreur, tant le récit du médecin est intenable! Chaque groupe armé, explique-t-il,  "appose" sa propre signature sur le sexe de sa victime. 

Dr. Denis Mukwege. Photo Sven Torffin
Depuis la fin de année 90', Denis Mukwege s'est installé dans le grand hôpital public de Panzi, à Bukavu. Dès son arrivée, il doit faire face au fléau des violences sexuelles faites aux femmes. Il décide alors de se former à un technique très particulière, la reconstruction vaginale. Des accoucheuses, des infirmiers et d'autres médecins de l'hôpital seront égalemet initiés à ces interventions très délicates (à lire dans l'article de la journaliste au quotiden belge, Le Soir, Collette Braeckman).

En 2008 déjà, Denis Mukwege recevait le prix  des Nations Unies pour la cause des droits de l'homme. Cette même année, il fut également récompensé par le prix Olof Palme. Ce dernier est décerné pour une réalisation au service de la paix, de la compréhension et de la solidarité. En effet, le médecin congolais soigne aussi le coeur de ses patientes en tentant de leur redonner espoir. Ecoutez son discours au parlement suédois, en 2008, lorsqu'il reçoit le prix Olof Palme


Le prix International Roi Baudouin est d'une valeur de 150 000 euros. Il fournit également l'opportunité de rencontrer les dirigeants de la Banque Mondiale, des Nations Unies, et de l'Union européenne.


* L'urête est le canal de sortie de la vessie.

dimanche 22 mai 2011

Bana Football Institut: le développement passe aussi par le sport

"Le football comme vecteur de développement". C'est le slogan du Bana Football Institut. Ce projet lancé en septembre 2010 par le footballeur congolais Herita Ilunga, doit voir le jour en septembre prochain. Bana Football Institut (Bana pour enfant, en lingala) sera une académie de foot implantée à Kinshasa. Chaque année, elle prendra en charge 18 adolescents de 14 ans, pour les former pendant quatre ans.

Former une élite congolaise dans le foot, mais pas seulement

La mission de la future académie est de "détecter, former et éduquer l'élite du football de la nation congolaise destinée à être représenter tant au plan national qu'international". Mais pour l'académie, il est aussi important de fournir aux jeunes qui le souhaiteront un accompagnement dans leur projet professionnel. Ainsi, elle organisera également un enseignement de qualité.

Bana Football Institut sera aussi un apport en termes d'emploi. Plus de 100 Congolais devront s'y impliquer pour assurer son bon fonctionnement.

Autre chose à retenir: l'académie s'autofinancera. Comment? Par les transferts annuels de joueurs aux clubs  européens.  

Herita Ilunga mène sa carrière footbalistique en Europe. Il fait actuellement partie du club anglais West Ham.

samedi 21 mai 2011

"Histoire du Congo. Des origines à nos jours": un accès à la connaissance pour mieux se construire


Isidore Ndaywel. archivesoldaire.org

Qui sommes-nous? D'où venons-nous? Où allons-nous? Ce sont des questions légitimes que toute nation a le droit de se poser. Connaitre l'histoire de son pays est évidemment une chose fondamentale. Pourtant les Congolais, qu'ils vivent dans leur pays ou à l'étranger, n'apprennent pas leur histoire sur les bancs de l'école. Pour éviter d'entretenir cette ignorance,  Isidore Ndaywel E Nziem, historien congolais, a  publié, en 2009, l'ouvrage "Histoire du Congo. Des origines à nos jours". Ce livre est un premier pas d' un projet qui envisage aussi une édition en lingala, en swahili, et en espagnol cette année. 








vendredi 20 mai 2011

Leki, sa mission: terminer la construction d'un hôpital dans le Bandundu


Karoline Kamosi, plus connue sous le nom de Leki, n'a pas qu'une belle voix. Chanteuse et vedette du petit écran en  Flandre, la belle belgo-congolaise s'est faite une promesse. Elle veut  terminer la construction d'un l'hôpital commencé par son père en 1995, dans son village natal Malambu Nzadi, au Bandundu (Est Ouest du Congo). Déterminée, elle met son talent  au service de cette cause et a créé l'Asbl Nanda (joie) afin de récolter des fonds. D'ailleurs, son single "Peculiar places", disponible sur iTunes, vise cet objectif.
Dans le mini reportage "Bouwen aan leven", elle présente son projet.


Dans une interview accordée au magazine "Le nouvel Afrique", elle explique en long et en large l'aide qu'elle souhaite apportée aux habitants de Malambu Nzadi. Elle y confie aussi les autres projets qu'elle voudrait réaliser. La chanteuse envisage notamment de construire des écoles et  de se lancer dans l'octroi de microcrédits pour lutter contre la pauvreté.

jeudi 19 mai 2011

La Fondation George Malaika oeuvre pour l'éducation des petites filles de Lubumbashi

En août prochain, Noëlla Coursaris Musunka et sa Fondation George Malaika projette d'ouvrir la première école destinée au filles de cinq ans à Lubumbashi.  Pour la top modèle congolaise vivant actuellement à New York, l'éducation est une chose importante car elle permet de faire progresser le Congo.
http://www.mudblog.net/blog/beautiful_future/
Aujourd'hui Noëlla se consacre à fond à sa fondation. En 2010 déjà, elle organisait son premier projet dans sa ville natale, Lubumbashi.


mercredi 18 mai 2011

Savoureux Congo ou l'art de cuisiner congolais

La cuisine congolaise est savoureuse, copieuse et chaleureuse. La fondation Telema en sait quelque chose! Dans son  livre "Savoureux Congo", elle livre quelques préceptes de  la cuisine congolaise, véritable art de séduction pour les femmes... mais pour les hommes aussi.


rtbf.be
La fondation Telema (debout, lève-toi, en lingala) est une organisation sans but lucratif, basée à Kinshasa. Son but est de promouvoir la culture congolaise. Les bénéfices de la vente de l'ouvrage sont reversés aux projets socioculturels de la fondation. Pour plus d'infos sur le livre: http://boutique.lesoir.be/blog/savoureuxcongo/.

mercredi 11 mai 2011

Vanessa Mulangala et son "Afro Buzz"

http://www.facebook.com/pages/Vanessa-Mulangala/117318751680315?sk=info



La belle Vanessa Mulangala  est la présentatrice de l'émission télé "Afro Buzz" diffusée sur la chaine Vox Africa de CanalSat. Pour elle, les Congolais doivent se réapproprier leur richesse culturelle. Dans son émission, la jeune Congolaise aborde  la culture urbaine et showbiz afro.



mardi 10 mai 2011

L'expo Artists in Residence remonte le temps jusqu'à l'époque précoloniale du Congo

A Tervuren, le Musée royal de l'Afrique centrale accueille, à partir du 11 mai jusqu'au 4 septembre, l'exposition Artists in Residence, du photographe et vidéaste Sammy Baloji et  de l'écrivain Patrick Mudekereza.

"Congo Far West", c'est le leitmotiv de l’expo. Celui-ci fait référence à la conquête territoriale du Congo par l'"Ouest" (l'Occident). Mais il fait aussi référence aux artistes congolais qui ont intellectuellement et artistiquement reconquis les pièces de collections conservées par l'Ouest. Avec l'aide des scientifiques du musée de Tervuren, les deux artistes ont développé leurs créations à partir d'objets de collection datant de la période coloniale au Congo.

Mais l'exposition résulte aussi de la rencontre entre Sammy Baloji et  l'anthropologue et historien Maarten Couttenier. En 2010, celui-ci s'envole pour le Congo dans le but d'étudier la tradition orale et le souvenir social, dans le Bandundu et au Katanga. C'est dans cette dernière région qu'il croise le chemin du photographe,  avec qui il retrace une partie de l'expédition de Charles Lemaire de 1898 à 1900.

Histoire... Annoncez!
Dans l'agenda mai-juin du musée, Couttenier raconte:   "Ce qui  m'a abasourdi, c'est la richesse des informations que j'ai pu récolter. Beaucoup de traditions orales remontent à plus de cent ans. Certains chefs sont de véritables encyclopédies ambulantes. Après ce voyage, je vois les choses différemment. Jusqu'ici, je travaillais presque exclusivement sur la base de sources écrites et européennes remontant seulement à l'arrivée des Blancs, et qui donc racontaient seulement la moitié de l'histoire". 

En se basant sur l'enquête de Couttenier, Sammy Baloji a monté des  pièces présentant, côte à côte, des photos historiques de l'expédition de Lemaire et celles prises en 2010 au Katanga.

Congo Far West. Sur le traces de Charles Lemaire © Sammy Baloji


jeudi 5 mai 2011

Populariser le cinéma congolais

Thierry Lusembula, alias El Thiesco travaille d'arrache-pied à Bruxelles. Producteur de clip vidéo et co-fondateur de web tv  GrandsLacsTv.com,  il est aussi passionné par le développement du cinéma populaire en RDC. Ses ambitions: créer de l'emploi et un marché du cinéma dans la région des Grands Lacs, générer des recettes, donner du rêve aux Congolais.

 Du rêve? Oui,  en guise de thérapie pour se décomplexer et avancer. " Les Congolais ont beaucoup souffert et le cinéma peut les aider à oublier leur malheur", confie Thierry. Depuis 5 ans, il réalise une banque de données d'acteurs, actrices, réalisateurs, producteurs, cadreurs, stylistes, maquilleuses, etc. Son désir est de publier cette base de bonnées sur un site web qu'il construit. Le site servira aussi à informer sur le cinéma congolais en général.

Mais en ce moment ce qui occupe encore plus Thierry, c'est la préparation de son premier moyen métrage "Louna", écrit par le camerounais Ceebor-G.  "Louna" est l'histoire d'une jeune fille orpheline de père et pleine de vie qui fait la rencontre d'un homme. Très attachée à sa mère, celle-ci refuse d'admettre cette relation et pousse sa fille à une révolte tumultueuse qui réveille les démons du passé.

La vie est belle 
Michel Badour/ Affiche du film congolais "La vie est belle des réalisateurs Dieudonné Ngangura et Benoît Lami, sorti en 1987.

Les acteurs sont Congolais et Burundais. Le tournage doit se faire en juillet prochain, au Burundi. Le film sera distribué dans la région des Grands Lacs et en Europe. Des versions du film sont prévues en plusieurs langues:  lingala, kirundais, anglais et français.

"Mon ambition  est d'arriver avec d'autres jeunes à mettre sur le marché local et étranger des productions faites par des jeunes réalisateurs audacieux en privilégiant du cinéma à petit budget", conclut Thierry.



Semaine du film congolais à Kinshasa

Du 3  au 7 mai se déroule la semaine du film congolais à Kinshasa . Le coup d'envoi a été lancé mardi dernier. Le festival a lieu dans plusieurs espaces culturels de la capitale. Notamment  à l' Université de Kinshasa, à l' Université Pédagogique Nationale, et à l'Institut National des Arts.

Le cinéma congolais n'est qu'à ses débuts, mais compte déjà de jeunes talents, parmi eux: Djo Munga. Le réalisateur a fait un véritable carton avec son  film"Viva Riva" aux Oscars du cinéma africain, en mars dernier, au Nigéria. Produit par Boris van Gils et Michael Goldberg, le film raconte les tractations des gangs et des trafiquants de drogue à Kinshasa. Entièrement tournée dans cette ville, le film est en lingala.


vendredi 29 avril 2011

"Congo My Body", un futur spectacle à ne pas manquer!

Raconter la vie d' ex-enfants soldats c'est le spectacle que le jeune chorégraphe Djodjo Kazadi prépare en ce moment. "Congo My Body"  interpelle pour trois raisons:
1. Son originalité: l'histoire est racontée au travers de marionnettes;
2. Son message percutant:  le spectacle aborde le thème de la mémoire de corps marqués par la guerre;
3. Ses danseurs-comédiens: Serge Amisi et Yaoudé Mulamba, sont deux ex-enfants soldats.

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  http://www.djodjokazadi.com/index.php?book=0

mardi 12 avril 2011

"Un pas vers le succès"

Le cinéma, la culture et la musique la passionnent. Du haut de ses 23 ans, Lilas Pezo, étudiante en communication, voit les choses en grand. Arrivée en Belgique il y a trois ans, elle projette d’écrire un livre pour le Congo où elle née et a grandi. Ses yeux s’illuminent quand elle parle d’Un pas vers le succès  qu'elle  co-écrit avec trois autres étudiants, dont Cynthia Tshilombo.  Enfant du soleil, Lilas retourne chaque année au pays pour les vacances. 



L.K: Pourquoi avoir décidé d'écrire un livre?

L.P: L’idée nous est venue à l'esprit lorsque nous avons constaté qu’il y avait un changement de  mentalité à faire au Congo. Le livre "Réfléchissez, devenez riche" de Napoléon Hill m'a aussi beaucoup aidée à prendre conscience de certaines choses. Lorsque j'observais la mentalité de la classe moyenne au Congo, j'ai constaté qu'il y avait un problème. Les gens ont atteint un niveau de passivité tel qu'ils ne se donnent plus les moyens d'avancer et d'évoluer. Ils se sont résolus à vivre au jour le jour. Ils n'organisent plus la vie à long terme. La misère et la  galère font qu’ils n'ont plus de perspectives. Ils ne pensent pas à créer de l'emploi ou à innover. Les gens se sont même presque endormis parce qu’il n’y avait plus d’espoir. Un gars qui m'a carrément dit : " De toutes les façons, on est là pour accompagner les autres qui ont réussi ! ".

L.K: Comment as-tu su garder la tête hors de l'eau au milieu de tant de misère ?

L.P: ça dépend de l'environnement dans lequel on grandit. Certains ont accès a une connaissance que d'autres n'ont pas. Il y a des gens qui ont les possibilités de donner de la valeur à leur être. En grandissant, mes parents m'ont toujours répété ce que je vaux. Je sais ce dont je suis capable. Mais d'autres grandissent dans des environnements ou on les répète tous les jours qu'ils ne valent rien. Et la société les renvoie cette image de bon à rien. Ils se lèvent le matin sans savoir où ils vont ni ce qu'ils font. Les gens ont un problème d'estime de soi, et ne se croient pas capables de faire des choses. Du coup, on sait dit qu’il fallait faire quelque chose.


Au travers du livre Lilas et ses amis veulent susciter à l’envie de changer les choses. Ils y abordent notamment certaines valeurs comme « croire en sa capacité de pouvoir créer et innover; croire en son destin, croire en sa potentialité. Vouloir, car l’action est basée sur la volonté et le désir. Lorsqu’on veut quelque chose, on finit par l’obtenir », raconte Lilas.

Petit bémol, le livre sera écrit en français, mais s’adresse à des personnes qui ne parlent pas forcément cette langue. « On va commencer par écrire le livre en français, puis le faire traduire en lingala et ensuite, organiser des séminaires dans les quartiers », rétorque la jeune étudiante.







samedi 2 avril 2011

L'ASBL "Assistance à la malnutrition juvénile au Congo" organise un concert gospel le samedi 9 avril 2011 pour venir en aide aux orphelins

Le gospel fera vibrer le centre culturel de Woluwé-Saint-Pierre ce samedi 9 avril 2011. A l'affiche: Nana Lukezo, René Lokua et Dzany Piana avec son Gospel Compagnie. Ces artistes se mobilisent pour soutenir l'ASBL Assistance A La Malnutrition Juvénile au Congo (AMJC). Une soirée est prévue juste après le concert. L'ASBL se présentera et lancera des projections.


proskuneomusic.com
" J'ai envie d'aider ces enfants souffrant de malnutrition en mettant mon talent à leur service, mais ça ne suffit pas. Pour que cela réussisse, il faut que les gens se déplacent et prennent ça à coeur. C'est comme ça qu'on peut faire avancer les choses", confie Nana Lukezo.



mardi 29 mars 2011

A Kipushi, la Fondation Calixte Munana veut donner un avenir aux veuves et aux orphelins

tweeter.com
Sandra n'a pas perdu ses habitudes de bruxelloise qui se respecte! Autour d'un bon durum, elle raconte le projet qui est en train de se construire à Kipushi.  Cette ville se trouve tout près de Lubumbashi, dans le sud-est du Congo. Il y a trois mois, elle a pris l'avion sur un coup de tête pour faire une surprise à sa maman, Nathalie Aziza Munana, qui fêtait ses 50 ans. Sandra ne devait rester à Lubumbashi que 8 jours, mais finalement, elle y est restée trois mois pour aider sa mère dans sa toute nouvelle fondation pour veuves et orphelins.  Mme Munana vient juste d'officialiser l'œuvre qu'elle mène dans l’ombre depuis 23 ans auprès des veuves et des orphelins au Katanga, en leur fournissant de la nourriture et du matériel scolaire. Mais, aujourd'hui, elle a décidé de se donner pleinement dans cette œuvre en faisant don d'un grand domaine pour y construire le centre qui doit accueillir les orphelins et les veuves.

Foi et restauration
Le projet part de la foi de Nathalie Aziza Munana. Son désir est d'abord d'accomplir avec les veuves et les orphelins un cheminement spirituel."Ces veuves ont entre 22 ans et 40 ans. Elles ont parfois un enfant ou pas, et se bloquent pour se remarier à cause des coutûmes et des mœurs. Elles gâchent leur vie parce que leur mari est mort. Et là, on travaille sur le le côté restauration. On veut leur montrer que Dieu les renouvelle", raconte Sandra. Actuellement, des pasteurs sont invités, deux fois par semaine, à donner une prédication, dans une salle que la fondation loue. Ensuite, la mère de Sandra veut aussi réinsérer ces jeunes veuves dans la société pour les rendre autonomes. La Fondation vient de commencer des cours d'alphabétisation, mais elle a aussi le projet d'organiser des formations, notamment en couture et en vente,… Des formatrices étrangères leur transmettront leur savoir faire et leur culture du travail.

Un projet pour les orphelins
Les orphelins seront tous scolarisés dans l'école du futur centre. Ceux qui auront perdus l'un de deux parents, pourront retourner au soir chez leur maman ou leur papa. Pour les orphelins "doubles" le projet est de les réinsérer dans leur famille biologique, ou de les faire adopter, ou encore de leur offrir un parrain ou une marraine.

La construction de l'immeuble demande des fonds qui doivent encore être débloqués, notamment par le gouvernement provincial. Mais Sandra est confiante car certains particuliers sont déjà prêts à investir dans la Fondation Calixte Munana.