Cheri Samba

vendredi 29 avril 2011

"Congo My Body", un futur spectacle à ne pas manquer!

Raconter la vie d' ex-enfants soldats c'est le spectacle que le jeune chorégraphe Djodjo Kazadi prépare en ce moment. "Congo My Body"  interpelle pour trois raisons:
1. Son originalité: l'histoire est racontée au travers de marionnettes;
2. Son message percutant:  le spectacle aborde le thème de la mémoire de corps marqués par la guerre;
3. Ses danseurs-comédiens: Serge Amisi et Yaoudé Mulamba, sont deux ex-enfants soldats.

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  http://www.djodjokazadi.com/index.php?book=0

mardi 12 avril 2011

"Un pas vers le succès"

Le cinéma, la culture et la musique la passionnent. Du haut de ses 23 ans, Lilas Pezo, étudiante en communication, voit les choses en grand. Arrivée en Belgique il y a trois ans, elle projette d’écrire un livre pour le Congo où elle née et a grandi. Ses yeux s’illuminent quand elle parle d’Un pas vers le succès  qu'elle  co-écrit avec trois autres étudiants, dont Cynthia Tshilombo.  Enfant du soleil, Lilas retourne chaque année au pays pour les vacances. 



L.K: Pourquoi avoir décidé d'écrire un livre?

L.P: L’idée nous est venue à l'esprit lorsque nous avons constaté qu’il y avait un changement de  mentalité à faire au Congo. Le livre "Réfléchissez, devenez riche" de Napoléon Hill m'a aussi beaucoup aidée à prendre conscience de certaines choses. Lorsque j'observais la mentalité de la classe moyenne au Congo, j'ai constaté qu'il y avait un problème. Les gens ont atteint un niveau de passivité tel qu'ils ne se donnent plus les moyens d'avancer et d'évoluer. Ils se sont résolus à vivre au jour le jour. Ils n'organisent plus la vie à long terme. La misère et la  galère font qu’ils n'ont plus de perspectives. Ils ne pensent pas à créer de l'emploi ou à innover. Les gens se sont même presque endormis parce qu’il n’y avait plus d’espoir. Un gars qui m'a carrément dit : " De toutes les façons, on est là pour accompagner les autres qui ont réussi ! ".

L.K: Comment as-tu su garder la tête hors de l'eau au milieu de tant de misère ?

L.P: ça dépend de l'environnement dans lequel on grandit. Certains ont accès a une connaissance que d'autres n'ont pas. Il y a des gens qui ont les possibilités de donner de la valeur à leur être. En grandissant, mes parents m'ont toujours répété ce que je vaux. Je sais ce dont je suis capable. Mais d'autres grandissent dans des environnements ou on les répète tous les jours qu'ils ne valent rien. Et la société les renvoie cette image de bon à rien. Ils se lèvent le matin sans savoir où ils vont ni ce qu'ils font. Les gens ont un problème d'estime de soi, et ne se croient pas capables de faire des choses. Du coup, on sait dit qu’il fallait faire quelque chose.


Au travers du livre Lilas et ses amis veulent susciter à l’envie de changer les choses. Ils y abordent notamment certaines valeurs comme « croire en sa capacité de pouvoir créer et innover; croire en son destin, croire en sa potentialité. Vouloir, car l’action est basée sur la volonté et le désir. Lorsqu’on veut quelque chose, on finit par l’obtenir », raconte Lilas.

Petit bémol, le livre sera écrit en français, mais s’adresse à des personnes qui ne parlent pas forcément cette langue. « On va commencer par écrire le livre en français, puis le faire traduire en lingala et ensuite, organiser des séminaires dans les quartiers », rétorque la jeune étudiante.







samedi 2 avril 2011

L'ASBL "Assistance à la malnutrition juvénile au Congo" organise un concert gospel le samedi 9 avril 2011 pour venir en aide aux orphelins

Le gospel fera vibrer le centre culturel de Woluwé-Saint-Pierre ce samedi 9 avril 2011. A l'affiche: Nana Lukezo, René Lokua et Dzany Piana avec son Gospel Compagnie. Ces artistes se mobilisent pour soutenir l'ASBL Assistance A La Malnutrition Juvénile au Congo (AMJC). Une soirée est prévue juste après le concert. L'ASBL se présentera et lancera des projections.


proskuneomusic.com
" J'ai envie d'aider ces enfants souffrant de malnutrition en mettant mon talent à leur service, mais ça ne suffit pas. Pour que cela réussisse, il faut que les gens se déplacent et prennent ça à coeur. C'est comme ça qu'on peut faire avancer les choses", confie Nana Lukezo.